L'Association l'Oeil de l'Enfant et la Cbfc pour un partenariat durable
Les écoles de la Communauté baptiste du fleuve Congo, Cbfc seront continuellement enrichies en livres scolaires, tant que se consolide le trio constitué du Révérend Bokundoa, de MM. Papy Mboyo Bikanja et Ferdinand Mbala Zi-N'Sielele. Le premier est le représentant légal de la communauté, le deuxième le coordonnateur des écoles relevant de cette communauté. Et le troisième évoqué est le président de l'Association l'Oeil de l'Enfant, AOE. Celle-ci est établie à Lausanne en Suisse.
Patrice-Emery Lumumba, premier Premier ministre de la République démocratique du Congo, avait averti, en 1957, que l'implantation des brasseries au Congo/Belge (actuellement République démocratique du Congo) allait être à la base de l'alcoolisme dans le pays. Mort de manière que l'on sait en 1961, officiellement, Lumumba a dû consacrer des manuscrits à ce sujet, datant de 1957. Récupérés, ces manuscrits furent publiés en 1961 à Bruxelles (Belgique) aux éditions « Office de publicité, S.A. » sous le titre « Le Congo, terre d'avenir, est-il menacé ? »
Ir Ruffin Masapula : « Le cheminement avec l'AOE a été profitable à l'ITP/Bosembo »
Le préfet de l'Institut technique professionnel, ITP/Bosembo de N'Djili VII a eu hier, un entretien avec la presse sur le « Quid de la généralisation du cours d'informatique ». Cette recommandation remonte à 2004 à l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Epsp. Cinq après, les observateurs constatent que la question divise notamment les responsables scolaires.
Dans cinq ans, interviendra l'échéance des Objectifs du Millénaire pour le Développement, OMD. Parmi ceux-ci figure l'Education Primaire Pour Tous. A cet effet, l'ONG internationale Save The Children démontre, dans un rapport récent, que la RD Congo est loin d'atteindre l'OMD relatif à l'éducation primaire pour tous d'ici 2015. Le rapport justifie qu'environ 3 millions d'enfants congolais demeure en situation extrascolaire. Selon des statistiques élaborées dans ce sens, un sur trois n'ont jamais fait un pas dans une salle de classe.
On a parfois honte de parler bibliothèque en République démocratique du Congo cinquante ans après son accession à la souveraineté nationale et internationale. Les Belges avaient laissé en RDC plus de trois cents bibliothèques. Cinquante ans après, aucune de ces structures n'existent. D'où la honte.
A son accession à l'indépendance, la République démocratique du Congo disposait plus de trente cents bibliothèques (publiques et privées), sans compter les bibliothèques scolaires qu'on retrouvait dans certains coins du pays. Il existait des écoles qui disposaient des collections de livres. Le fonds de ces collections était toujours actualisé et chaque élève pouvait au moins faire sa lecture sans trop de difficultés. Cinquante ans après, le pays manque de bibliothèque digne de ce nom. Cette disparition des lieux de lecture démontre à suffisance qu'il n'existe dans ce pays aucune politique claire en matière de gestion du livre.
Tous les matins dès 9 heures, des groupes d'élèves en divagation sont perceptibles dans les rues de Kinshasa. Ce sont des élèves non en règle des frais scolaires, et qui sont renvoyés à la maison sans ménagement.
L'après-midi, c'est à partir de 13heures 30 minutes, soit une heure et demie après le début de la deuxième vacation. Chaque année scolaire présente ses « spectacles » d'élèves litigieux, qui sont en vadrouille, faute de retourner instamment à la maison. Une fois en dehors de leurs écoles respectives, ces élèves pénalisés se regroupent en fonction de leurs affinités. La tentation d'errer en lieu et place de prendre le chemin de la maison habite le mental collectif des élèves, en pareilles circonstances.