COMPTE RENDU DE LA VISITE DE TRAVAIL EFFECTUE A KINSHASA ET A BRAZZAVILLE DU 15 JANVIER AU 21 FEVRIER 2013.
L'éducation de la jeune fille devient le point faible de l'ensemble de la société. Les parents semblent épuisés, d'où, le relâchement. Les acteurs politiques ont conscience du rôle de l'Etat dans la réhabilitation de l'autorité des parents qui passe notamment par l'allocation d'un salaire décent aux travailleurs. Mais ils laissent prévaloir la politique de la grue. L'école est aussi accusée de délassement à ce sujet. M. Mabuidi Gédéon (dont une partie de l'interview suit), est le conseiller pédagogique de l'école salutiste, collège John Mabuidi de la Gombe. Il est d'avis que les responsabilités, à cet effet, sont partagées. In fine, il invite le politique à travailler pour l'avènement d'une société où le père de famille soit en situation de s'assumer véritablement.
C'était à la suite d'un détournement d'itinéraire du minibus à bord duquel se trouvait la nommée Bukaka Bakutusebiko Mi-Clair, l'intendante de l'école. L'établissement est à sa huitième année, et fonctionne à cycle montant. Elle est l'œuvre de l'Association l'œil de l'Enfant, AOE dont le siège à Lausanne en Suisse, est tenu par M. Ferdinand Mbala-Zi-Nsielele. Des enfants délaissés y sont recueillis et scolarisés. En septembre dernier, le comité local a été fidèle à une tradition établie en remettant, à la rentrée des classes, des fournitures scolaires aux élèves, entre autres ceux qui ont été réguliers à la bibliothèque pendant les vacances. L'école encourageant ces derniers à fréquenter le précieux cadre de lecture, situé sur la rue Yanda.
A l'école gratuite Luzala du quartier 13, dans la commune de N'Djili , la tradition de la distribution des fournitures scolaires aux élèves a été respectée. « Des cahiers de calcul, cahiers de français et d'écriture, des bics et des lattes ont profité autant aux élèves débutants qu'à ceux qui ont été transférés dans des écoles partenaires, toutefois aux frais de l'association l'œil de l'enfant (AOE) » a relevé la monitrice Suzanne Landu. La distribution a été effectuée la veille de la rentrée scolaire, sous la coordination conjointe de papa Landu et Mi-Claire Bakusetibo, respectivement président du comité des parents et intendant de l'école gratuite Luzala de la rue Yanda.
Les ONG d'encadrement de filles-mères sont en bute les unes aux insuffisances, les autres au manque de moyens de leur politique. Dès lors, il se fait que la montée du taux de personnes à assister place ces structures dans l'embarras. Face à cette situation, des témoignages indiquent que là où certaines structures d'encadrement ont " capitulé " faute de " financement ", d'autres par persévérance, ont cheminé avec de moyens du bord. C'est dire que quand on manque les moyens de sa politique, la sagesse conseille de recourir à la politique de ses moyens. Ici, lesdites structures limitent leurs ambitions, non sans répercussions sur la viabilité de l'encadrement du public-cible. Et partant, des objectifs à atteindre. La montée du taux de filles-mères : les acteurs sociaux face à leurs responsabilités.
Comme il y a 3 ans monsieur Ferdinand Mbala-Zi-Nsielele s'est rendu à nouveau au Congo Kinshasa et au Congo Brazzaville pour le compte de l'association l'œil de l'enfant. Cette visite de travail avait pour but